jeudi 17 octobre 2013

Odile Coche-Dury

Le K.O. du chaos

Des grottes de la nuit surgissent des dragons.
Est-ce un cracheur de feu d'un cirque imaginaire ?
Dinosaure attardé depuis l'ère glacière
En nos cieux rougeoyants ou... près des bleus lagons ?

Gala sans chapiteau ! Festival de rayons
Que prodigue au couchant notre grand luminaire !
N'est-ce-pas merveilleux quand la piste s'éclaire ?
J'entends la mandoline au doux chant des grillons.

Tel un gros éteignoir s'en vient le crépuscule
Aux cierges allumés. Il s'approche et se brûle.
Des volutes d'encens s'élèvent dans l'airain.

On croit apercevoir quand l'ombre s'achemine,
Dans le soir qui se meurt aux forges de Vulcain...
Les flammes de l'enfer que LE JOUR EXTERMINE.

Médaille d'argent du sonnet au concours de l'ADLPF 2005


Ode d’Île

J'ai rêvé de cette ode d’Île
Écrite loin du continent,
Quand mer et ciel vivent l'idylle.
J'ai rêvé de cette ode d’Île.
L'inspiration m'est fragile
Dans le vacarme impertinent.
J'ai rêvé de cette ode d’Île
Écrite loin du continent.

L'eau préfère ici l'émeraude
Que sertit le sable argenté
Comme le poisson qui rôde.
L'eau préfère ici l'émeraude.
Sans doute un projet s'échafaude :
La bague de fidélité ?
L'eau préfère ici l'émeraude
Que sertit le sable argenté.


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