Je voudrais te donner
Je voudrais te donner tout ce que je n’ai pas
Tout ce que je n’ai plus, la moitié de mes pas
Sous la semelle usée des chemins parcourus
Et des soirs fatigués, à peine disparus
De ma mémoire longue… Oh je voudrais encor
Te donner ma raison, et ce dernier accord
Sur la guitare bleue de Lorca, chaque cri
Sous l’aile-lyre des oiseaux qui ont écrit
Dans la marge du ciel les poèmes du vent
En graffitis de brume… Et la nuit qui se fend
Dans sa petite mort, sous la tuile brisée
Du matin meurt encor, à peine reprisée,
Comme ce drap de lune étendu aux fenêtres
Du désamour… Je sais les songes qui pénètrent
Le temps d’avant le temps. Je voudrais te donner
Ce que je n’ai pas, moi qui n’ai su pardonner
A personne le mal de l’enfance… Je crois
Que l’âme forge au cœur, sous de lointaines croix,
L’écriture à venir… J’entends monter le jour,
Je voudrais te donner ce qu’il reste d’amour,
Ce dernier souffle avant la fin, l’aile géante
De l’albatros blessé dont Baudelaire chante
La mémoire et la mer… Un parfum de bohême
Pique les yeux cernés de mon dernier poème
Tandis que Léo dort dans l’alcôve du monde
Les mots ne sont plus que des mots
Les mots ne sont plus que des mots,
La poésie tire ses ailes
Et je n’ai d’âme, demoiselle,
Que pour tes yeux dont les émaux
Ont des aurores de pastel,
Des crépuscules de lilas…
Les mots en robe de gala
Ont des rimes en parentèle
Et l’assonance de ta voix,
Comme un verbe que l’on conjugue
Au temps d’aimer, dans une fugue,
Au prélude de nos émois.
Mes mots ne sont plus que bohème,
Des voyelles en fleur de jour,
En octosyllabes d’amour
Sous ma plume qui les poème
Comme le cygne au fil d’étang
Sur tes miroirs aux reflets verts….
Les mots font écrirle le temps,
Pour toi sera mon dernier vers….
mercredi 30 octobre 2013
vendredi 25 octobre 2013
Un portrait hommage
Le journal LE BIEN PUBLIC a choisi de mettre à l'honneur Odile Coche-Dury, présidente de la délégation Bourgogne de l'ADLPF.
Merci à Marie Protet pour son article vif qui rend compte du dynamisme, de l'humilité et de l'attachement à la transmission qui animent Odile depuis tant d'années, autant de précieuses valeurs pour les poètes qui l'entourent.
Pour découvrir l'intégralité de l'article, merci de bien vouloir cliquer sur le lien suivant : Lien vers article
Merci à Marie Protet pour son article vif qui rend compte du dynamisme, de l'humilité et de l'attachement à la transmission qui animent Odile depuis tant d'années, autant de précieuses valeurs pour les poètes qui l'entourent.
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Monique Delcroix
Féline Mélancolie
Le dimanche par habitude
Je promène la solitude
De mes jours, sans plus de raison,
Laisse les murs de ma maison...
Aux deux chats, qui de plénitude
L'ont élue, accord quiétude
Quand l'un d'eux vient se mettre en rond,
Dans mes bras, d'aise son ronron...
Chaque matin de gratitude,
Occultent leurs yeux d'amplitude,
Qu'ils plissent d'un savant clin d’œil,
Félin bonjour, depuis le seuil...
Du gros "chat noir", un peu sauvage,
D'un autre "blanc" doux, bien plus sage,
Étaient hier, chatons errants,
Dans le jardin, trouvés mourants...
Jardins en Mésopotamie...
Belle tant, qu'eux encor s'en souviennent les sables...
Aux berges de l'Euphrate était là sa grandeur,
Bijoux que ces jardins et palais admirables...
Y rayonnait Ishtar, veillant avec ardeur.
L'émail bleu de sa porte érigée en muraille...
Opulente cité, de l'Orient splendeur,
Nabuchodonosor en fut le roi sans faille...
Empreinte après lui nulle, aux règnes prétendus...
L'Empire moribond, céda sous la tenaille
Perse : ziggourat et beaux jardins suspendus...
Le dimanche par habitude
Je promène la solitude
De mes jours, sans plus de raison,
Laisse les murs de ma maison...
Aux deux chats, qui de plénitude
L'ont élue, accord quiétude
Quand l'un d'eux vient se mettre en rond,
Dans mes bras, d'aise son ronron...
Chaque matin de gratitude,
Occultent leurs yeux d'amplitude,
Qu'ils plissent d'un savant clin d’œil,
Félin bonjour, depuis le seuil...
Du gros "chat noir", un peu sauvage,
D'un autre "blanc" doux, bien plus sage,
Étaient hier, chatons errants,
Dans le jardin, trouvés mourants...
Jardins en Mésopotamie...
Belle tant, qu'eux encor s'en souviennent les sables...
Aux berges de l'Euphrate était là sa grandeur,
Bijoux que ces jardins et palais admirables...
Y rayonnait Ishtar, veillant avec ardeur.
L'émail bleu de sa porte érigée en muraille...
Opulente cité, de l'Orient splendeur,
Nabuchodonosor en fut le roi sans faille...
Empreinte après lui nulle, aux règnes prétendus...
L'Empire moribond, céda sous la tenaille
Perse : ziggourat et beaux jardins suspendus...
jeudi 24 octobre 2013
Didier Porchaire
Bonté Divine
Á l’écoute d’une âme en peine solitaire,
Qui sombre dans l’écueil d’un désespoir profond,
Une oreille attentive, envers qui se morfond,
Soulage son prochain d’un simple commentaire.
Pour mieux accompagner son malheur sans le taire,
Un mot compatissant, si nécessaire au fond,
Participe au désir d’agir qui se confond,
Avec cette parole, en écho salutaire.
Mise en relief la phrase, en retrait par instant,
Se ravive et saisit, par un ton sanglotant,
Un discours qui s’écoule en regain d’espérance.
L’altruisme conjugue amour et volonté,
Pour vaincre la douleur blessante de l’errance.
Mais d’où provient l’élan qui pousse à la bonté ?
Jeu d’Échec
La case noire ou blanche, accueillant la piétaille,
Le cavalier, la dame et le fou, mais surtout,
Le monarque et la tour, dévoile son atout,
Parmi soixante trois, d’une identique taille.
Sous l’œil d’un spectateur, qui contemple et détaille
Les pièces et les pions, se déplaçant partout,
L’échiquier neutre arbitre, en jouant son va-tout,
Pour conduire les rois sur leur champ de bataille.
La réflexion pure, incomprise en passant
Sur le roc découvert, du sol rêche et blessant,
D’un chemin tortueux, sauve un joueur sensible.
Réjouissant le vainqueur, loué pour le chérir,
D’un dernier coup pétri d’attitude impassible,
Le jeu d’échec nourrit l’esprit pour l’aguerrir.
Yves Olive
Automne en Bourgogne
La Côte d’Or
scintille insolente et prospère.
Des halos de lumière
où plages de ciel bleu
Transcendent le
vignoble, irisent de mystère,
Des villages
blottis, les rapprochant de Dieu.
Dans le creux des
vallons, la couleur automnale
S’exprime lentement
par des reflets changeants,
Offrant une palette,
à l’heure vespérale,
De jaune puis de
rouge intenses et vibrants.
Des clochers
dispersés impriment leurs sillages,
Se répondant au loin
en de subtils concerts.
Des plaines
alentour, tels de puissants mirages,
S’exhalent des
secrets qui planent dans les airs.
Aux sœurs des Hospices de Beaune
Bien au-delà des
ans, de la misère humaine,
Leur souffle règne
encor en lutte à la douleur.
La grandeur d’âme
était leur œuvre souveraine.
Le pauvre y
retrouvait dignité et chaleur.
De ces lieux
imprégnés de compassion immense
S’élève un chant
d’espoir pour tout le genre humain.
Elles ont humblement
apporté délivrance
Au malheureux qui
souffre en son rude chemin.
Crépuscule d'automne
La nuée insistante
obscurcit la montagne.
Une pâle lueur plane
sur le vallon,
De sa clarté livide
irise la campagne
Où la brume tenace
éloigne l’horizon.
Tout à coup dans le
ciel, déchirant un nuage,
Un pur jaillissement
se révèle soudain,
S’intensifie alors
en un vibrant présage,
Rayonnant sur les
champs tel un phare divin.
Yves Olive
Sur ses ailes déployées l’automne dépose sa palette.
Les vignes s’éclairent de pourpre et d’or.
La lumière diaphane et captivante nous enveloppe.
L’odeur de la terre mêlée au raisin fraîchement cueilli
enivre.
Car la Terre c’est le vin, le pain, cette coupe éternelle
offerte où l’homme communie.
Annie
Olive, inspirée par la Bourgogne dans le sillage de son mari
Retour sur l'assemblée du 19 octobre 2013
Sous un ciel enchanteur, la Bourgogne , généreuse,
accueille avec chaleur, en ce samedi 19 octobre, une réunion de poètes et amis
tout à leur passion. Au cœur de Meursault, le Château de Cîteaux ouvre ses
portes avec élégance à l’Académie pour son assemblée générale annuelle.
La matinée animée prouve que l’avenir de l’Académie nous
émeut tous, plusieurs chantiers de réflexions sont ouverts grâce à la prise de
parole de chacun. Venus de toute la
France - Cambrai, Paris, Beaune, Martigues, Gex, de la Creuse et même de Belgique - nous avons l'occasion de mieux nous connaître et de participer ensemble à la vie de
notre association.
Après un premier récital, nous profitons des terrasses
ensoleillées du château, puis des plaisirs d’une table raffinée. Lors d’un second
récital, chacun partage encore sa création avant de se séparer, les uns pour une promenade mémorable à travers patrimoine meurisaltien et vignes automnales, les autres pour une découverte des richesses beaunoises.
Au nom de tous, merci à M. Denis Thomas, conseiller général, merci à l’équipe du château de Cîteaux, merci à Mme Odile Coche-Dury, déléguée Bourgogne et Lydie Pinoy, secrétaire, pour le succès de cette assemblée, pleine de fraîcheur et de vie, hors des frontières parisiennes…
L.M.
Mme Odile Coche-Dury, M.Denis Thomas et M.De Meure, président de l'ADLPF
jeudi 17 octobre 2013
Odile Coche-Dury
Le K.O. du chaos
Des grottes de la nuit surgissent des dragons.
Est-ce un cracheur de feu d'un cirque imaginaire ?
Dinosaure attardé depuis l'ère glacière
En nos cieux rougeoyants ou... près des bleus lagons ?
Gala sans chapiteau ! Festival de rayons
Que prodigue au couchant notre grand luminaire !
N'est-ce-pas merveilleux quand la piste s'éclaire ?
J'entends la mandoline au doux chant des grillons.
Tel un gros éteignoir s'en vient le crépuscule
Aux cierges allumés. Il s'approche et se brûle.
Des volutes d'encens s'élèvent dans l'airain.
On croit apercevoir quand l'ombre s'achemine,
Dans le soir qui se meurt aux forges de Vulcain...
Les flammes de l'enfer que LE JOUR EXTERMINE.
Médaille d'argent du sonnet au concours de l'ADLPF 2005
Ode d’Île
J'ai rêvé de cette ode d’Île
Écrite loin du continent,
Quand mer et ciel vivent l'idylle.
J'ai rêvé de cette ode d’Île.
L'inspiration m'est fragile
Dans le vacarme impertinent.
J'ai rêvé de cette ode d’Île
Écrite loin du continent.
L'eau préfère ici l'émeraude
Que sertit le sable argenté
Comme le poisson qui rôde.
L'eau préfère ici l'émeraude.
Sans doute un projet s'échafaude :
La bague de fidélité ?
L'eau préfère ici l'émeraude
Que sertit le sable argenté.
Des grottes de la nuit surgissent des dragons.
Est-ce un cracheur de feu d'un cirque imaginaire ?
Dinosaure attardé depuis l'ère glacière
En nos cieux rougeoyants ou... près des bleus lagons ?
Gala sans chapiteau ! Festival de rayons
Que prodigue au couchant notre grand luminaire !
N'est-ce-pas merveilleux quand la piste s'éclaire ?
J'entends la mandoline au doux chant des grillons.
Tel un gros éteignoir s'en vient le crépuscule
Aux cierges allumés. Il s'approche et se brûle.
Des volutes d'encens s'élèvent dans l'airain.
On croit apercevoir quand l'ombre s'achemine,
Dans le soir qui se meurt aux forges de Vulcain...
Les flammes de l'enfer que LE JOUR EXTERMINE.
Médaille d'argent du sonnet au concours de l'ADLPF 2005
Ode d’Île
J'ai rêvé de cette ode d’Île
Écrite loin du continent,
Quand mer et ciel vivent l'idylle.
J'ai rêvé de cette ode d’Île.
L'inspiration m'est fragile
Dans le vacarme impertinent.
J'ai rêvé de cette ode d’Île
Écrite loin du continent.
L'eau préfère ici l'émeraude
Que sertit le sable argenté
Comme le poisson qui rôde.
L'eau préfère ici l'émeraude.
Sans doute un projet s'échafaude :
La bague de fidélité ?
L'eau préfère ici l'émeraude
Que sertit le sable argenté.
Yvonne Calmon
Les chers petits
Sous un charmant dessin ils ont écrit : "Je t'aime"
C'est le dernier cadeau de mes petits enfants...
Pour venir éclairer mes matins triomphants
Il n'est rien de plus doux, à mon cœur que ce thème.
Leur amour est sincère et mon bonheur suprême ;
Je relis en secret et point ne m'en défends,
Sans me lasser, les mots tracés de main d'enfant
Qui valent, à mes yeux, le plus tendre poème !
Toi, silence divin propice au souvenir,
Quand mon âme assoiffée exprime ce désir
Tu me conduis, fidèle au creux de cet asile ;
C'est l'ultime recours à l'heure où je m'endors,
Je voudrais, dans le ciel, quand le soleil s'exile
Graver au firmament ces quelques lettres d'or !
Le poème
A la lumière de la lampe
Sans se lasser la plume court...
A nous voir un doigt sur la tempe,
Subitement, la Muse accourt.
Ainsi commence une aventure ;
Une idée, une rime, un vers
Vient se poser par l'écriture,
Nous voici le tête à l'envers !
Les mots surgissent en grand nombre.
Pour s'exprimer il faut choisir ;
Discrètement sortent de l'ombre
Amour, chagrin, joie ou désir...
Si la naissance du poème
Nous conduit à l'enchantement,
Le relisant, celui qui aime
Pourra trouver apaisement.
Sous un charmant dessin ils ont écrit : "Je t'aime"
C'est le dernier cadeau de mes petits enfants...
Pour venir éclairer mes matins triomphants
Il n'est rien de plus doux, à mon cœur que ce thème.
Leur amour est sincère et mon bonheur suprême ;
Je relis en secret et point ne m'en défends,
Sans me lasser, les mots tracés de main d'enfant
Qui valent, à mes yeux, le plus tendre poème !
Toi, silence divin propice au souvenir,
Quand mon âme assoiffée exprime ce désir
Tu me conduis, fidèle au creux de cet asile ;
C'est l'ultime recours à l'heure où je m'endors,
Je voudrais, dans le ciel, quand le soleil s'exile
Graver au firmament ces quelques lettres d'or !
Le poème
A la lumière de la lampe
Sans se lasser la plume court...
A nous voir un doigt sur la tempe,
Subitement, la Muse accourt.
Ainsi commence une aventure ;
Une idée, une rime, un vers
Vient se poser par l'écriture,
Nous voici le tête à l'envers !
Les mots surgissent en grand nombre.
Pour s'exprimer il faut choisir ;
Discrètement sortent de l'ombre
Amour, chagrin, joie ou désir...
Si la naissance du poème
Nous conduit à l'enchantement,
Le relisant, celui qui aime
Pourra trouver apaisement.
Daniel Ancelet
Un Papillon sur la neige
Comme un papillon sur la neige,
Arabesque d'un blanc solfège
Dont il sera la clé de sol
En se déployant pour son vol,
Ainsi j'ajuste mes poèmes :
Je fiance les mots qui s'aiment
Pour que leur suc soit votre miel
Et qu'ils vous offrent tout le ciel !
Le Laser
Maintenant qu'un laser éclaire autant qu'un astre,
Les rayons de la gloire et les feux de l'amour
Nous mettent sous les yeux les faux nez d'un faux jour :
Jugez aux résultats de l'ampleur du désastre !
Ce monde incohérent donne le mal de mer
Même à ceux qui ne cherchent plus à le comprendre,
Mais malheur à celui dont le cœur est trop tendre...
Maintenant que l'étoile a fait place au laser.
Petit déjeuner
Voyez-vous, pour me mettre en train,
Avec mon sucre, il me faut une
Goutte de lait d'un clair de lune...
Dans mon café noir du matin.
Comme un papillon sur la neige,
Arabesque d'un blanc solfège
Dont il sera la clé de sol
En se déployant pour son vol,
Ainsi j'ajuste mes poèmes :
Je fiance les mots qui s'aiment
Pour que leur suc soit votre miel
Et qu'ils vous offrent tout le ciel !
Le Laser
Maintenant qu'un laser éclaire autant qu'un astre,
Les rayons de la gloire et les feux de l'amour
Nous mettent sous les yeux les faux nez d'un faux jour :
Jugez aux résultats de l'ampleur du désastre !
Ce monde incohérent donne le mal de mer
Même à ceux qui ne cherchent plus à le comprendre,
Mais malheur à celui dont le cœur est trop tendre...
Maintenant que l'étoile a fait place au laser.
Petit déjeuner
Voyez-vous, pour me mettre en train,
Avec mon sucre, il me faut une
Goutte de lait d'un clair de lune...
Dans mon café noir du matin.
Maurice De Meure
Il neige
Il neige… un froid tapis étreint la morne plaine.
Il neige et la bourrasque exhale ses fureurs.
Il neige et dans mes jours s’éteignent les lueurs,
Il neige et chaque soir l’aurore est plus lointaine.
Il neige ma souffrance en l’espérance vaine
Il neige en mon penser des amères douleurs
Il neige en mon cœur las, le frisson de mes pleurs
Il neige en mon angoisse une attente incertaine.
Il neige ô mon tourment et ma neige t’entraîne,
Essaimant ses flocons aux brises de l’haleine
Qu’expire l’Autrefois dans le souffle des vents.
Il neige des jours morts et des heures de peine,
Des rêves déchirés que la mémoire draine…
Il neige mon Passé dans le givre du Temps !
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