vendredi 20 juillet 2012
Ludovic Chaptal
La ballade du premier mai
Voulant marcher dans son
Bien que ne portant pas son
Ma plume s’habille en
Et s’aventure en la ballade
Le vers, la rime et leur
Sont démodés par la
Pourtant, j’en recueille en
Aux quatre coins de l’horizon.
La Muse, sans nul cotillon,
Cache en sa lyre, une pléiade,
Et comme cent, comme un million,
Se dresse sur la barricade
En souvenir du camarade
Qui, jadis, me fit voir Vierzon,
Tout en rêvant d’une escapade
Aux quatre coins de l’horizon.
En troubadour du Roussillon,
Héritier d’un peuple nomade,
Il a suffi que l’aiguillon
De Cupidon fasse tornade
Pour qu’un doux sentiment s’évade
Avec le muguet de saison
Et que mon cœur parte en balade
Aux quatre coins de l’horizon.
Amie, entends la sérénade
De brins de bonheur à foison
Tel un baiser en promenade
Aux quatre coins de l’horizon.
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